La troisième conférence internationale sur le financement du développement qui s’est tenue à Addis Abeba du 13 au 16 juillet courant, a débouché sur un accord historique entre les 193 Etats membres de l’Organisation des nations unies sur la réforme des pratiques mondiales du financement du développement durable. «Comment financer le développement », telle était la principale question autour de laquelle s’est organisé ce grand rendez-vous planétaire après Monterrey en 2002 et Doha en 2008; Une question en apparence simple mais qui recèle beaucoup d’enjeux et de contraintes sans précédent face à un dur rappel à la réalité du développement au monde qui invite au pessimisme en dépit de la présence de certains actes porteurs d’espérance. La quête de financement portera cette fois-ci sur les instruments financiers appropriés qui permettront d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD) de l’après 2015 qui vont succéder aux objectifs de développement pour le millénaire (OMD) ayant engagé la communauté internationale depuis 2000. Quels sont les principaux enseignements tirés en matière de partenariat financier mondial pour le développement après la déclaration du millénaire? Et quels sont les enseignements à tirer pour le cas de la Tunisie en prenant acte des solutions proposées et du nouveau regard sur la stratégie mondiale de financement du développement ?