Dans un communiqué publié ce lundi 30 avril 2018, la Fédération Générale de l’enseignement s’est félicitée des accords conclus avec le gouvernement sur la situation des enseignants. Or, il semble que le communiqué comporte des contre-vérités, du moins selon une source gouvernementale qui s’est exprimée sur Mosaïque FM.
Cette dernière a affirmé que ce qui a été dit dans le communiqué est faux. « Aucun accord officiel n’a été conclu entre les deux parties prenantes au dialogue », a-t-elle déclaré.
La même source a notamment réagi à ce qui a été annoncé par la Fédération sur les retraites facultatives à 57 ans après 32 ans de service. Et là encore, il s’agit, selon la source gouvernementale, d’une fausse information. « Le financement des caisses sociales est toujours à l’étude et, de ce fait, il est impossible de prendre la moindre décision avant la mise en place d’une réforme du secteur », a encore expliqué la source gouvernementale.
Ce que la Fédération a affirmé
Rappelons que la Fédération a annoncé, dans son communiqué, qu’un accord a été conclu avec le gouvernement, portant sur la retraite et l’augmentation des primes des directeurs des écoles et des enseignants.
Il est à rappeler que la fédération avait annoncé en cours de journée que la réunion de ce lundi 30 avril 2018 entre la délégation de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) et celle du ministère de l’Education s’est achevée et un terrain d’entente a finalement été trouvé.
Selon la fédération, le enseignants vont b »n »ficier d’un départ à la retraite facultatif à 57 ans, applicable après une période de cotisation de 32 ans. Toujours selon ce communiqué, il a été convenu d’augmenter les primes accordées aux directeurs des écoles, mais également de doubler les primes accordées dans le cadre des examens et de leurs corrections aux enseignants.
D’un autre côté, une commission technique et mixte sera créée pour étudier les possibilités de promotions professionnelles. Elle commencera ses travaux dès le 7 mai 2018 selon le communiqué de la Fédération de l’enseignement.
D’autre part, deux autres commissions mixtes seront créées. La première sera chargée de suivre la situation des établissements éducatifs. La seconde, sera chargée du dossier des enseignants suppléants. Une troisième commission sera créée. Sa tâche consistera à s’occuper de tout ce qui a un rapport avec les revendications financières spécifiques. Ses travaux débuteront le 15 mai prochain.
Les parties prenantes aux négociations de ce lundi ont, à la fin, décidé d’accélérer l’application de la décision relative aux promotions professionnelles au titre de l’année 2018 et celle qui porte sur les promotions exceptionnelles des professeurs agrégés.