L’agitation sur la scène politique était totale suite à l’annonce du second malaise du président de la République, faite le jeudi 27 juin dernier. Certaines parties ont été accusées d’avoir voulu prendre le pouvoir en exploitant les failles de la loi. Abdelfattah Mourou, premier vice-président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) n’a pas échappé à ces accusations.
S’exprimant dans l’édition hebdomadaire du quotidien Assabah, parue ce lundi 1er juillet 2019, il rejeté ces accusations. « Ce sont des balivernes, une atteinte au prestige de l’État et elles [les accusations] sont inacceptables », a-t-il lâché. Mourou a rappelé qu’il a été accusé d’avoir rassemblé les députés à l’ARP pour planifier un coup d’État. « Je n’ai même pas quitté mon bureau jeudi dernier, sachant qu’il est à 300 mètres des bureaux des présidents des blocs parlementaires. Plusieurs députés ont frappé à ma porte pour s’enquérir de ce qui se passait. Je leur ai demandés d’aller vérifier auprès du secrétaire général. Ce dernier a contacté le président de l’ARP, lui demandant de venir. Il a même contacté le ministre de l’Intérieur », a-t-il expliqué.
D’autre part, le premier vice-président de l’ARP est revenu sur sa possible démission de son poste. « Je l’ai effectivement présentée, mais le président de l’ARP l’a refusée. De ce fait, j’ai pris 3 jours de repos, pour ensuite reprendre mon poste », a-t-il précisé. Au sujet d’une éventuelle visite effectuée auprès du président de la République à l’hôpital Militaire de Tunis, Abdelfattah Mourou a souligné qu’il n’avait pas rendu visite au président, mais qu’il disposait d’informations relatives à son état de santé. « Elle semble s’être améliorée », a-t-il dit à ce sujet.