L’activiste politique controversé, Thameur Bdida, est de nouveau dans le collimateur de la justice. En effet, D’après une déclaration médiatique ce samedi de la porte-parole du pôle judiciaire antiterroriste, Hanène Gueddas, le ministère public du Pôle a ordonné à l’unité nationale spécialisée dans l’enquête sur les crimes terroristes de mener les recherches nécessaires contre Bdida et toute autre personne qui pourrait être révélée par l’enquête, pour plusieurs crimes terroristes.
Thamer Bdida est accusé selon la même source de « formation d’une organisation terroriste, incitation à y adhérer, complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l’État, collusion avec des entités étrangères, incitation à la violence sur le territoire tunisien, menaces impliquant des peines criminelles, diffusion de fausses rumeurs et d’informations mensongères, atteinte à autrui via le réseau public de communication, ainsi que participation à ces crimes » ainsi que d’autres infractions qui pourraient être révélées au cours de l’enquête.
Selon Gueddas l’intéressé a été placé sur la liste des personnes recherchées.Une autorisation a été donnée pour effectuer les réquisitions techniques nécessaires afin d’identifier les responsables de la gestion de plusieurs pages suspectes.
À l’origine de ces chefs d’accusations la publication par Thamer Bdida, qui est installé à l’étranger, de vidéos sur sa page Facebook dans lesquelles “il s’en prend aux institutions de l’État et à ses symboles, incite à la désobéissance contre le régime en place, porte atteinte à la dignité de l’État, diffuse de fausses informations, et menace de contacter des entités étrangères pour empêcher les pays d’apporter de l’aide à la Tunisie, dans le but de l’isoler internationalement et de nuire à son économie, tout en incitant à la rébellion contre les institutions en place, ce qui pourrait semer la terreur parmi les habitants et créer la confusion parmi les citoyens”.
Rappelons qu’une enquête a été ouverte contre Bdida, le 2 octobre, et d’autres personnes impliquées dans des crimes similaires à cause de ses publications et vidéos. deux jours après, un mandat d’arrêt international a été émis à leur encontre.
514