A gauche : Sarra Rejeb, secrétaire d’Etat au Transport. A droite : Imed Daïmi, député de Harak Tounes Al Irada.
Sarra Rejeb, secrétaire d’Etat au Transport, a été ouvertement accusée par Imed Daïmi, député de Harak Tounes Al Irada au sein de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), de corruption. « Je le mets au défi d’apporter un quelconque élément prouvant mon implication dans une quelconque transaction douteuse », a lancé Sarra Rejeb dans une déclaration radiophonique ce lundi 4 décembre 2017.
Les accusations du député, soulignons-le, portent sur une transaction relative à l’acquisition de bus. « Je suis au courant de cette affaire. D’ailleurs, j’ai moi-même porté plainte. Lorsque j’étais à la TRANSTU, nous avons refusé d’acquérir des bus équipés de moteurs à l’arrière. Il y a eu beaucoup de problèmes par la suite. Finalement, nous avons acquis des bus standards », a expliqué la secrétaire d’Etat.
Sarra Rejeb a regretté, par ailleurs, que Imed Daïmi « n’est pas allé au bout de son enquête ». « Le député est même revenu sur l’affaire de la transaction avec l’usine chinoise de construction de trains. J’ai moi-même ordonné la formation d’une commission d’enquête pour enquêter sur d’éventuels dépassements », a-t-elle encore ajouté.