La campagne qui vient d’être lancée contre les non jeûneurs pour la troisième année consécutive par Adel Almi, président du Parti Zeitouna et de l’Association centriste pour le développement et la réforme un peu partout à travers la ville de Tunis, ne cesse de faire couler de l’encre et susciter l’indignation des internautes sur les réseaux sociaux.
Contacté ce mercredi 31 mai 2017 par Réalités Online, Adel Almi a assuré que sa campagne ne sera pas suspendue et qu’il continuera à jouer le rôle de prédicateur afin de pouvoir convaincre le maximum de propriétaires de cafés et de non jeûneurs de se repentir à Dieu et renoncer à ce péché en ce mois saint. Il a ajouté que ce comportement représente une violation de la légitimité mais aussi de la loi, à savoir le décret émis en 1981 par l’ancien premier ministre Mohamed Mzali interdisant l’ouverture des cafés et restaurants pendant la journée, tout au long du mois saint. D’après lui, la campagne qu’il est actuellement en train de mener s’inscrit par excellence dans la campagne de lutte contre la corruption que le gouvernement est en train de mener depuis quelques semaines.
Adel Almi a ajouté que la plupart des agents sécuritaires éparpillés un peu partout à travers Tunis ont exprimé leur soutien à cette campagne indiquant qu’il n’a reçu, jusqu’à présent, aucun avertissement de la part des autorités concernées l’empêchant de poursuivre sa chasse aux jeûneurs.
Le président du parti Zeitouna a par ailleurs démenti les informations circulant sur certains médias et sur les réseaux sociaux selon lesquelles il aurait été brutalement agressé par un groupe de non jeûneurs dans l’un des cafés ouverts dans la région de la Soukra. Pour lui, c’est en tout cas un honneur d’être agressé par des athées.
Par ailleurs, Adel Almi a mis en garde les citoyens contre le phénomène de la faiblesse de la foi indiquant que ceci est la première motivation du phénomène du terrorisme.
52