Depuis des années, et surtout depuis 2011, l’administration publique est devenue un fardeau à bien des égards, aussi bien pour le citoyen, que pour l’économie et les finances publiques. Et pour cause: le sureffectif qui a été amplifié par les recrutements massifs opérés par Ennahdha à travers, notamment, l’amnistie générale.
Le président Kaïs Saïed, dans ses derniers monologues où il était avec son nouveau Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a parlé d’une purge de l’administration, de la traque des faux diplômes et des responsables qui ne sont pas à leurs places. Ces questions ont été abordées par l’ancien ministre de la Fonction Publique, Abid Briki, dans Midi Show ce mercredi 9 août 2023.
La réforme de l’administration, souligne-t-il, doit permettre d’outrepasser les obstacles et les dépassements qui sont actuellement constatés. Il explique que le sureffectif date de 2008, et ce suite aux événements du bassin minier. Suite à cela, il y a eu énormément de recrutements.
« Certains fonctionnaires ont présenté de faux diplômes. Il existe d’autres problématiques, comme la discipline au sein des administrations. Il faut également réorganiser les effectifs car, paradoxalement, certaines administrations manquent de personnel », a-t-il dit.
Dans ce même contexte, Abid Briki a proposé de revenir sur le travail du samedi. Il s’agit, selon sa proposition, de rétablir le travail en ce jour de la semaine.