Moncef Marzouki, ancien président provisoire de la République, a toujours critiqué les médias tunisiens. Le flambeau a été repris, ce mercredi 31 janvier 2018, par Adnen Manser, secrétaire général de Harak Tounes Al Irada. « Nous avons vécu plusieurs mésaventures en termes d’interventions du gouvernement et du Palais de Carthage visant à empêcher les interviews avec Moncef Marzouki », a-t-il assuré dans Politika.
Les médias publics n’échappent pas à la règle selon le secrétaire général : « je peux vous assurer que la pression est énorme sur eux », a-t-il dit. Dans plusieurs médias, poursuit Adnen Mansar, Moncef Marzouki et son parti sont black-listés. « De telles instructions ne peuvent émaner que du centre du pouvoir, à savoir le gouvernement et Carthage », a-t-il encore ajouté.
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