Il a dans ce contexte réitéré sa position de rejet de l’alliance stratégique entre les partis Ennahdha et Nidaa Tounes estimant que cette alliance est passée du théorique à l’étape de planification et d’exécution, ce qui signifie implicitement que ces partis s’éloignent de façon définitive du contenu du pacte de Carthage.
Par ailleurs, le bureau exécutif d’Afek Tounes a estimé que le fait d’évoquer les élections présidentielles de 2019 est très anticipé estimant que ceci pourrait perturber davantage la stabilité politique notamment quant il s’agit de la confiscation d’un droit constitutionnel légitime qui devrait être assuré à tous les citoyens tunisiens.
Rappelons que lors d’une interview accordée à la chaîne Nessma Tv au cours de la semaine, le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a appelé le chef du gouvernement d’union nationale Youssef Chahed à s’abstenir d’annoncer officiellement sa candidature à la présidence de la République lors des prochaines élections présidentielles qui devraient avoir lieu en 2019. Ces déclarations ont suscité la polémique et l’indignation de l’opinion publique.