Depuis la publication de son article sur un présumé coup d’Etat, préparé par l’ancien ministre de l’Intérieur, récemment limogé, Lotfi Brahem, le journaliste français et fondateur du site Mondafrique, Nicolas Beau, est dans le viseur des politiciens tunisiens. Dans une déclaration radiophonique, le journaliste controversé a dénoncé une campagne de dénigrement le visant, soulignant que son article « ne méritait pas toute cette polémique. » Il a exprimé son intention de fixer un rendez-vous avec la presse tunisienne pour lancer un vrai débat et démentir les accusations de corruption, de mercenariat et de collaboration avec le Qatar. Il a, à ce propos rappelé qu’il était parmi les journalistes qui ont déjà écrit sur la Tunisie, sur l’opposition et notamment les islamistes qui ne veulent plus le recevoir, selon ses dires.
Il a fait savoir qu’après avoir visité la Tunisie pendant les élections municipales, il a découvert qu’il était surveillé par la police.
Interrogé sur la fiabilité de ses sources, Beau s’est contenté de dire qu’il s’agit de diplomates occidentaux.
Néanmoins, il a réaffirmé qu’une rencontre secrète a été tenue à Djerba à la fin du mois de mai entre les services de renseignement Emirati et le ministre tunisien limogé, Lotfi Brahem pour déchoir le chef du gouvernement et le président de la république outre la mise à l’écart d’Ennahdha.