La Chambre spécialisée dans les crimes terroristes près le Tribunal de Première Instance de Tunis se penchera, mardi 21 novembre 2017, sur la suite de l’affaire de l’assassinat du martyr Chokri Belaid, après avoir enchaîné les retards. Le report, rappelons-le, a été décidé le 26 octobre dernier par la même chambre. « C’est une grande affaire qui nécessite des investigations supplémentaires et un effort particulier », avait alors déclaré Ali Kalthoum, membre du comité de défense, qui s’est précédemment exprimé sur les médias.
Plusieurs dirigeants du groupuscule Ansar Achariaa sont impliqués dans l’assassinat du martyr le 6 février 2013, à l’instar d’un certain Aberraouf Talbi, Mohamed Akkari, Mohamed Aouadi, Meher Akkari, Kais Mchala, Ezzeddine Abdelaoui, Ahmed Malki – alias somalien -, Mohamed Amine Gasmi et Kamel Gadhgadhi, auteur de l’assassinat.
Des blocages sont, par ailleurs, notables dans cette affaire qui traîne depuis des années maintenant. « Nous sommes en droit de nous interroger sur les raisons du refus du ministère de l’Intérieur d’avouer qu’il détient l’arme du crime. Pourtant, certains procès verbaux prouvent ce fait », expliquait encore Ali Kalthoum.
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