Depuis la fameuse affaire du Classico (EST-ESS), la FTF est confrontée à toutes sortes de critiques. L’échange d’accusations entre toutes les parties a généré une atmosphère malsaine autour du football tunisien qui voit son image se dégrader à quelques mois de la coupe du monde.
La FTF a réagi ce vendredi 23 février 2018, à la plainte judiciaire portée par l’ESS pour « soupçons de corruption » après un match houleux perdu (2-3) face à l’Espérance sportive de Tunis (EST).
Ridha Charfeddine, le président de l’Etoile de Sahel, a refusé de rencontrer le président de la FTF, Wadii Jary, chose qui a probablement poussé ce dernier à publier un communiqué selon lequel la FTF s’engage à faire le nécessaire avec tout dossier présentant des données et des preuves concrètes sur une affaire de corruption.
A cet égard, elle a mis en garde contre toute tentative de ternir son image ou celle du football sans fondement.
La FTF a également indiqué qu’elle présentera à la FIFA tous les détails concernant le match du Classico. El Jarii a conclu par appeler « les responsables » des clubs à ne pas mélanger politique et football. Rappelons que cette affaire a pris de l’ampleur, sachant que le juge d’instructions qui en est chargé a autorisé la mise sur écoute de Karim Khemiri ( arbitre du match).
Un ancien arbitre a déclaré, tout en écartant toute possibilité de corruption, que Khemiri a été contacté par un membre de la commission d’arbitrage avant le match et même durant l’inter- mi-temps, pour soutenir l’EST.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la décision du juge d’instruction et l’opérateur téléphonique concerné sera amené à présenter un état détaillé des appels émis et reçus par l’arbitre du classico, durant les 10 jours ayant précédé le match et, notamment, durant la pause entre les deux mi-temps.