Un nouveau témoin vient de faire surface dans la fameuse affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat impliquant particulièrement l’homme d’affaires placé en résidence surveillée Chafik Jarraya, l’ex-directeur général de la brigade antiterroriste du Gorjani Saber Ajili, et l’ex-ministre de l’intérieur Mohamed Najem Gharsalli. Il s’agit d’un homme d’affaires répondant au nom de Moncef. B. Il était parmi les personnes présentes aux réunions de Chafik Jarraya avec les dirigeants sécuritaires ayant eu lieu dans son propre café situé dans le gouvernorat de Ben Arous. C’est dans ce café que l’accord sur les méthodes à suivre pour faire entrer les terroristes libyens en Tunisie a vu le jour. Cet homme d’affaires était à son tour en contact direct avec des libyens. Ces derniers lui facilitaient ses investissements immobiliers en Libye. Il se rendait couramment dans le bureau du directeur des renseignements.
Selon le journal Al-chourouk dans son édition de ce mardi 14 août 2018, le deuxième témoin dans cette affaire a révélé plusieurs nouveaux détails et secrets liés à la période où Chafik Jarraya et un nombre de dirigeants sécuritaires tel que Saber Achour directeur des renseignements avaient aidé des éléments terroristes armés à se rendre en Tunisie et ce, en utilisant de fausses informations sécuritaires pour pouvoir inciter des policiers à composer avec Chafik Jarraya.
La même source a ajouté qu’on a tenté à plusieurs reprises de faire impliquer le premier témoins dans le cadre de cette affaire, qui n’est autre qu’un sécuritaire au sein de la brigade de lutte contre le terrorisme, dans des affaires de droit public rien que pour faire douter la justice de ses témoignages liés aux visites de Chafik Jarraya au siège de la brigade à El Gorjani. Cette institution considérée comme l’une des institutions sécuritaires les plus secrètes et dont l’accès est interdit à toute personne étrangère.