Le délégué général à la protection de l’enfance devrait se rendre en Italie pour parachever les mesures indispensables en vue d’assurer le retour en Tunisie de la petite fille de 4 ans qui a débarqué toute seule Lampedusa dans une embarcation de migration clandestine.
Sauf que, on ne sait pas si le délégué a une idée sur la loi italienne sur « la protection des mineurs étrangers non accompagnés », adoptée le 29 mars 2017 par la Chambre des députés et stipulant que “les enfants et les jeunes mineurs isolés qui arrivent en Italie sans famille ne pourront pas être renvoyés. Ils devront recevoir les mêmes droits que les jeunes européens de leur âge”.
Et si les autorités italiennes refusent de rapatrier la fille ? L’affaire risquerait de prendre une nouvelle tournure surtout que ladite loi stipule également que “des protections plus importantes sont envisagées pour le droit à l'éducation et à la santé, avec des mesures qui surmontent les obstacles bureaucratiques qui, au fil des années, n'ont pas permis aux mineurs non accompagnés d'exercer pleinement ces droits, comme la possibilité de s'inscrire au service national de santé, même avant la nomination du tuteur et l'activation d'accords spécifiques pour l'apprentissage, ainsi que la possibilité d'acquérir les qualifications finales des cours d'études…”.