Le feuilleton des précisions et des démentis de la présidence de la République et du Tribunal de Première Instance de Tunis se poursuit au sujet de la voiture Audi Q5 accidentée, visiblement à cause de la fille d’Anouar Maarouf, ancien ministre d’État chargé du Transport et de la Logistique.
Dans un second démenti publié pour démentir le démenti du Tribunal de Première Instance de Tunis, Carthage a expliqué que le dossier dont parlait le président de la République, Kaïs Saïed, « n’était pas accessible jusqu’à 12h ce mercredi, parmi les autres dossiers du Tribunal ». « Nous avons vérifié ceci à plusieurs reprises, et dernièrement cet après-midi », lit-on dans le démenti de la présidence de la République, qui assure qu’elle n’a accusé personne, encore moins une quelconque partie. « Toutefois, c’est une réalité que l’on ne peut nier [disparition des dossiers]. Le président de la République ne veut pas d’accusations ou porter atteinte à quiconque. Il veille seulement sur l’argent public et sur l’application de la loi. Plusieurs autres dossiers font l’objet de suivi [de la part de la présidence de la République], que ce soit ceux dont on parle ou ceux que l’on veut camoufler ou dissimuler », lit-on encore dans le communiqué de Carthage.
En voilà, semble-t-il, une nouvelle guerre des institutions qui s’ajoute à celle entre Carthage et l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple)…
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