Affaire des brouilleurs du bac: 2 milliards « jetés par la fenêtre »

Lors d’une interview accordée au journal Al Maghreb dans son édition d’aujourd’hui samedi 08 juillet 2017, le ministre de l’éducation par intérim Slim Khalbous a affirmé que les appareils de brouillages qui ont été acquis par la Tunisie lors des examens du baccalauréat n’ont pas été efficaces. Il s’agit d’un constat enregistré dans la plupart des centres d’examens. En effet, des cas de triches électroniques ont été enregistrés.
Slim Khalbous a ajouté que le ministère de l’éducation a ordonné l’ouverture d’une enquête en coordination avec le ministère des technologies. La commission d’enquête s’est aperçue de plusieurs problèmes techniques. Plusieurs appareils ne fonctionnaient pas comme il se doit. Il a ajouté que l’acte criminel n’est pas exclu dans cette affaire.  Certains appareils ont été carrément endommagées par des parties inconnues en vue d’empêcher l’opération de brouillage. D’après lui, les employés ayant supervisé la mise en place de ces appareils n’étaient pas des spécialistes.
Le ministre de l’éducation a précisé que les appareils de brouillage dont le coût s’élève à 2 millions de dinars, seront remplacés l’année prochaine par des scanners détectant les téléphones mobiles. Ces derniers seront à partir de l’année prochaine complètement interdits dans les salles d’examen. Ces scanners seront loués pendant 3 semaines en vue de limiter les coûts.

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