Dans un communiqué officiel publié ce dimanche 20 avril, les Laboratoires Unimed ont réagi au jugement prononcé à l’encontre de leur fondateur et président, Ridha Charfeddine, dans le cadre de l’affaire dite du complot contre la sûreté de l’État. L’entreprise a tenu à préciser qu’il s’agit d’un jugement de première instance, dont l’exécution est automatiquement suspendue en cas d’appel, conformément aux procédures judiciaires en vigueur.
Unimed a également souligné que Ridha Charfeddine s’était présenté à toutes les audiences en état de liberté, et a réaffirmé sa conviction dans l’innocence de son président, ainsi que sa confiance dans l’impartialité de la justice tunisienne.
Dans ce même communiqué, l’entreprise a appelé à garantir les conditions d’un procès équitable, afin que Charfeddine puisse assurer pleinement sa défense dans un cadre légal respectueux des droits fondamentaux.
Pour rappel, le verdict dans cette affaire a été rendu le samedi 19 avril 2025. Il concerne plus d’une quarantaine de personnalités, parmi lesquelles des hommes politiques, hommes d’affaires, avocats et militants. Les peines prononcées varient de 13 à 66 ans de prison. La condamnation la plus sévère a été infligée à l’homme d’affaires Kamel Letaïef, figure controversée de la scène politique.
Il convient également de rappeler que Ridha Charfeddine, ancien président de l’Étoile Sportive du Sahel et ex-député, avait été remis en liberté en septembre 2024 dans le cadre d’une affaire de blanchiment d’argent, moyennant le versement d’une caution de 150 millions de dinars. Toutefois, il est demeuré en détention pour des soupçons de son application dans d’autres dossiers portant sur des infractions financières, notamment des crimes douaniers et bancaires.