L’opinion publique vit au rythme de l’affaire Hamadi Touil. Une affaire qui a secoué le milieu journalistique et qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours. 5 personnes y sont directement impliquées à savoir, l’homme d’affaire tunisien Hamadi Touil, les deux journalistes Moez Ben Gharbia et Samir El Wafi, l’humoriste Wassim Hrissi ainsi que le producteur Abdelhak Toumi. De nouvelles révélations surgissent tous les jours. Nous suivons l’affaire en détails :
Mercredi 18 mars :Le tribunal de première instance de Tunis examine le dossier de Moez Ben Gharbia, Wassim Hrissi et Abdelhak Toumi, accusés, entre autres, d’usurper l’identité du président de la République.
Mardi 17 mars : Prévue pour le mercredi 25 mars prochain, l’audience de Moez Ben Gharbia, Wassim Hrissi et Abdelhak Toumi a été avancée au mercredi 18 mars.
Des médias ont évoqué la possession de l’épouse de l’homme d’affaire Hamadi Touil d’un enregistrement audio d’une conversation entre celle-ci et le journaliste Samir El Wafi.
Au cours de cette conversation enregistrée par Lobna Touil, Samir El Wafi aurait proposé à la famille Touil de mettre à leur disposition son aide pour qu’ils rentrent en Tunisie sans avoir des soucis quant à d’éventuelles poursuites en justice.
Dans une déclaration accordée à El Hiwar Ettounsi Samir El Wafi a donné sa version des faits. Il a affirmé que Hamadi Touil, alors installé à Paris et faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international, lui a demandé d’intervenir auprès de quelques hommes politiques influents pour qu’il puisse renter en Tunisie légalement et ce, moyennant une somme d’argent.
Lundi 16 mars : Dans une déclaration accordée aux médias, le porte-parole du tribunal de première instance de Tunis Sofiene Sliti, a indiqué que le tribunal a refusé les demandes de libération de l’humoriste Migalo (Wassim Harissi) et l’animateur Moez Ben Gharbia, ainsi que le directeur de production AbdelHak Toumi, qui ont été déposées par leur avocat.
Samedi14 mars : La présidence de la République renonce à son droit de poursuivre Moez Ben Gharbia, Wissim Hrissi et le producteur Abdelhak Toumi.
Vendredi 13 mars : Le Tribunal de première instance de Tunis fixz le procès au 25 mars 2015.
Dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, le membre du Syndicat national des Journalistes tunisiens (SNJT) Mongi Khadhraoui a affirmé que le ministère public avait émis deux mandats de dépôt à l’encontre de Moez Ben Gharbia et Wassim Lahrissi alias Migalo et ce, pour usurpation de l’identité du président de la République.
NAD