C’est le juge d’instruction du Tribunal de première instance de Sousse 2 qui a plaidé le transfert du dossier « Instalingo » au Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme. Une décision qui confirmerait l’aspect terroriste de l’affaire impliquant un groupe de personnes dont des politiciens, des journalistes, des agents de sécurité etc.
Il est à rappeler que précédemment et dans le cadre de cette même affaire, la chambre d’accusation de la cour d’appel de Sousse avait décidé le renvoi du dossier de l’affaire devant la chambre criminelle. Et ce, pour des accusations de « crimes liés à l’organisation d’une attaque visant à changer la structure de l’État, à l’incitation de la population à s’agresser mutuellement, à la provocation du chaos, mais aussi liés à des meurtres et des pillages sur le sol tunisien, ainsi qu’à des actes odieux contre le président de la République ».