Le blocage de l’affaire du décès de l’homme d’affaires tunisien Jilani Dabboussi persiste. D’après une source au sein du ministère de la Justice qui s’est exprimée ce mardi 7 août 2018 sur l’agence TAP, La justice française a bloqué la commission rogatoire internationale émise en 2016 par le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Paris, qui consistait à remettre au juge d’instruction chargé de l’affaire les pièces requises pour l’exécution de ladite commission.
Les autorités françaises, selon la source du ministère de la Justice, ont refusé de fournir au juge une copie des documents et des enregistrements des interrogatoires dont elles disposent. Ces données auraient pourtant permis d’exécuter la commission rogatoire.
Il faut rappeler que les autorités judiciaires tunisiennes et françaises ont échangé des correspondances à plusieurs reprises par voie diplomatique entre septembre 2016 et juin 2017. Dans ce contexte, le comité de défense de l’homme d’affaires tunisien a dénoncé le silence des autorités judiciaires tunisiennes vis-à-vis de la commission rogatoire internationale émise par la France à l’adresse de la Justice tunisienne. Le comportement de la justice tunisienne, selon le comité de Défense, constitue une violation évidente des conventions internationales, sachant que l’émission d’une telle commission s’inscrit dans le cadre de la coopération judiciaire entre la Tunisie et la France.
A titre de rappel, Jilani Damoussi est un homme d’affaires tunisien, médecin, ancien député et ancien maire de Tabarka. Il portait la double nationalité tunisienne et française.
Le tunisien est décédé durant la nuit du 7 au 8 mai 2018, soit très peu de temps après sa remise en liberté de la prison de Mornaguia à Tunis. Une prison dans laquelle il a été placé pendant 2 ans sans jugement.
Le défunt était dyalisé
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