Affaire Sotetel : Borhène Bsaies condamné à tort ?

Le tribunal de première instance de l’Ariana a rendu son verdict dans l’affaire de la société Sotetel en condamnant Borhène Bsaies, responsable des affaires politiques de Nidaa Tounes, à deux ans de prison ferme assorties d’une amende de 198 mille dinars.
Le tribunal a également mis fin aux poursuites à l’encontre des autres accusés dans cette affaire savoir, Hedi Frioui, Mohamed Hedi Dridi et Montassar Ouali.
« Assabah » dans son édition du 3 janvier 2018, annonce que les avocats de Borhène Bsaies ont fait appel de ce jugement. L’avocat Imed Riahi, a indiqué que son client a été embauché au sein de cette société de façon légale et qu’aucun préjudice, que ce soit financier ou moral n’a été subi par la Sotetel.
Il a également affirmé que l’affaire a été classée en faveur de l’accusé principal à savoir, le président déchu, Ben Ali mais que Borhène Bsaies, considéré comme étant le complice, a été jugé.
En vertu de la loi de réconciliation, Ben Ali a été innocenté et écarté de l’affaire, alors que Borhène Bsaies, qui a remboursé le montant total des salaires qu’il a touché de Sotetel, a été poursuivi en justice.
Selon Imed Riahi, cela représente une contradiction au niveau de la loi de réconciliation et du code pénal qui stipule qu’il n’y a pas de crime impliquant un complice sans que le véritable accusé soit impliqué.
Par ailleurs, Borhène Bsaies a dans un statut publié sur sa page Facebook déclaré qu’il respectait le verdict du juge mais qu’il y voyait de l’injustice.

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