Une enquête judiciaire a été ouverte par le pôle judiciaire économique et financier concernant des soupçons de corruption et de blanchiment d’argent impliquant l’homme d’affaires Youssef Mimouni, ainsi que plusieurs anciens responsables d’une banque publique.
Le ministère public a ordonné l’ouverture de l’enquête, qui cible Youssef Mimouni, son fils Ghazi, ainsi que l’ex-PDG d’une banque publique, tous accusés de blanchiment d’argent en bande organisée, d’abus de fonction, de falsification de documents et de corruption.
L’enquête touche également plusieurs avocats, un huissier de justice et des magistrats, dont certains à la retraite. Ces derniers sont accusés d’avoir facilité des transactions illicites en échange de contreparties. Au total, ce sont onze personnes qui sont concernées par ces accusations, incluant des figures influentes de la sphère bancaire et judiciaire tunisienne.
Les faits reprochés aux accusés incluent l’exploitation abusive des fonctions publiques pour obtenir des avantages personnels. Les accusés sont également accusés de falsification de documents officiels et d’acceptation de pots-de-vin, des pratiques qui ont permis de réaliser des gains illicites et d’entraîner des préjudices à l’administration publique. Selon les premières informations, ces actes auraient permis aux responsables de générer des bénéfices personnels au détriment des intérêts de l’État.