Un jour à peine après la formation du nouveau gouvernement intérimaire, les talibans ont arrêté mercredi, cinq journalistes d’Etilaatroz, un quotidien qui se trouve à Kaboul.
L’information de l’arrestation a été partagée par le rédacteur en chef d’Etilaatroz, Zaki Daryabi. « Cinq journalistes d’Etilaatroz, un quotidien de Kaboul, ont été arrêtés par les talibans, a déclaré aujourd’hui Zaki Daryabi, le rédacteur en chef du journal », a tweeté Tolo News.
Auparavant, les talibans avaient promis aux organisations internationales qu’ils respecteraient les droits des journalistes et la liberté d’expression.
Un groupe d’experts des droits de l’homme de l’ONU a appelé tous les pays à fournir une protection urgente aux journalistes et aux professionnels des médias afghans qui craignent pour leur vie et sont persécutés dans ce pays déchiré par la guerre.
« Les journalistes et les professionnels des médias, en particulier les femmes, sont confrontés à des risques accrus depuis la prise de contrôle politique de l’Afghanistan par les talibans », ont déclaré des experts de l’ONU, citant les procédures spéciales des droits de l’homme des Nations Unies.
Pendant ce temps, les talibans ont nommé plusieurs partisans dans leur nouveau gouvernement qui ont supervisé la lutte de 20 ans contre la coalition militaire dirigée par les États-Unis.