Sous le haut parrainage conjoint du ministère des Affaires Étrangères et du Développement International et du ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique de la France, en collaboration avec Africa France, et le Conseil économique, social et environnemental (CESE), les Rencontres Africa 2016 contribuent à un «trait d’union économique et humain entre l’Afrique et la France, pour un avenir partagé».
La Tunisie a participé à ces rencontres par une Conférence Tunisie, le 22 septembre, sur le thème « Compétences Tunisie : un savoir-faire transfrontalier».
D’éminents experts ont donné un éclairage sur les atouts avérés des activités de services, tous azimuts, dont dispose la Tunisie et des opportunités certaines à saisir pour une coopération efficace et prolifique. Parmi les experts présents :
- Aziza Htira, présidente directrice générale du CEPEX – Tunisie
- Khalil Laabidi, directeur général de FIPA – Tunisia
- Kais Sellami, président de la Fédération TIC – UTICA Tunisie
- Walid Bel Hadj Amor, directeur général adjoint de Comete Engineering
- Habib Dabbabi, secrétaire d’Etat à l’Economie numérique
Kais Sellami, président de la Fédération Nationale des TIC (UTICA), et lors de son intervention, a parlé de l’importance du secteur numérique en Tunisie et a présenté la « Vision de la Tunisie pour le digital », comme moteur de transformation de l’économie et le positionnement de la Tunisie comme Hub régional entre l’Europe et l’Afrique.
Il a souligné que l’industrie du Numérique en Tunisie avec des entreprises à forte valeur ajoutée intervenant à l’échelle européenne et africaine, sur divers domaines du numérique avec plusieurs success stories au Maghreb et en Afrique sub-saharienne sont les meilleurs moyens pour impulser l’ouverture vers des marchés internationaux.
L’expérience d’Alliance numérique franco-tunisienne et son élargissement en Alliance « Afrique numérique » avec des triangulations possible France-Tunisie-Afrique subsaharienne en est un, et l’approche du secteur privé tunisien du numérique pour le partenariat avec les pays subsahariens consistant en une collaboration privé-privé pour approcher ensemble le marché en mode co-production, co-localisation et co-développement, où chacun apporte sa valeur ajoutée et ses avantages en savoir-faire, en expérience en proximité…
« Il est important, après avoir abordé la transition démocratique, de se donner les outils pour amorcer la transition économique », explique Kaïs Sellami de l’organisation patronale UTICA. Le nouveau code ainsi que la loi sur le partenariat public-privé [qui étend les PPP aux grands projets et aux «projets d’intérêt national », vont faciliter les prises de décisions et les procédures de l’investissement.