La Tunisie a franchi une nouvelle étape dans la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange continental africain (Zlecaf) en accordant 22 certificats d’origine pour l’exportation de produits chimiques et d’industries alimentaires vers le Cameroun et la Tanzanie. Ces certificats, qui sont considérés comme un élément essentiel pour l’entrée en vigueur effective de l’accord, permettront aux établissements exportateurs tunisiens de bénéficier de la réduction des droits de douane, qui seront annulés à compter du 1er janvier 2026.
Les règles d’origine couvrent 87,7% des taxes en Tunisie
Cette étape importante est le fruit des efforts déployés par le ministère du Commerce et du Développement des exportations, qui a mis en place un dispositif de facilitation des échanges dans le cadre de la Zlecaf. Le directeur adjoint du département de coopération avec les pays et organisations africains du ministère, Fakhri Bouziane, a déclaré que les règles d’origine couvrent actuellement 87,7% des taxes en Tunisie. Les secteurs qui ne sont pas entièrement couverts par ces règles sont le textile, l’habillement, les automobiles, les tracteurs et le reste du matériel de transport terrestre, y compris les pièces détachées et accessoires.
La Zlecaf, une opportunité pour la Tunisie
La Tunisie, qui a rejoint l’initiative Commerce ciblé, lancée par le secrétariat général de la Zlecaf le 7 octobre 2022, fait partie des huit premiers pays africains qui sont prêts à lancer la Zlecaf dans le cadre de cette initiative. Pour la Tunisie, la Zlecaf représente une opportunité importante de développer ses exportations vers le continent africain. Le pays exporte déjà des produits chimiques, des industries alimentaires, des textiles, des vêtements, des automobiles, des tracteurs et du matériel de transport terrestre. La Zlecaf devrait permettre à la Tunisie de diversifier ses marchés et de renforcer sa compétitivité internationale.