AGE de l’UIB Les actionnaires soutiennent mordicus l’opération de recapitalisation

Plaçant le client au cœur de son métier grâce à un réseau de 130 agences, l’UIB ne cesse depuis 2008 de prouver la solidité de son modèle. Preuve en est, elle occupait en 2013, la 4e place des banques privées en termes de produit net bancaire (PNB).

Les nouvelles règles de provisionnement édictées par la Banque centrale de Tunisie – objet de la circulaire n° 2013-21 en date du 30 décembre 2013 – ont conduit la banque à constater une provision exceptionnelle de 127,3 millions de dinars. Au regard de la nouvelle réglementation en matière de couverture des risques et  afin de se conformer aux ambitions de son business plan, l’UIB appuyée par son actionnaire majoritaire Société Générale, a décidé de mettre en place les mécanismes de régulation nécessaires à savoir une opération de recapitalisation de l’ordre de 150 millions de dinars,  entérinée lors de son Assemblée générale extraordinaire (AGE) le 31 juillet 2014.

 Les modalités de l’opération de recapitalisation ont été arrêtées lors de ladite assemblée au cours de laquelle les actionnaires présents, détenteurs de près de 80% du capital,  ont réitéré leur confiance dans l’avenir de leur banque en adoptant à l’unanimité  l’ensemble des résolutions

L’annonce de l’opération, dont la clôture est prévue à la mi-octobre,  a semble-t-il trouvé un écho favorable sur le marché boursier ; preuve en est, le titre UIB est resté bien orienté conforté par de belles performances financières au terme du premier semestre 2014, qui laissent entrevoir désormais une distribution de dividendes au terme de l’exercice 2014, qui devient plus qu’une promesse, une certitude. 

Une recapitalisation soutenue par l’actionnaire majoritaire

La recapitalisation de l’UIB commencera par la réduction du capital social en ramenant la valeur nominale des actions et certificats d’investissement de 10 D à 5 D, suivie par une augmentation du capital.

Cette opération se traduira par une injection d’argent frais pour un montant global de 150 millions de dinars à même de favoriser le développement des activités de l’UIB conformément à ses ambitions annoncées dans son business plan 2014-2018.

Lors de l’Assemblée, M. Alexandre Maymat Président du Conseil d’Administration de l’UIB a confirmé le soutien de l’actionnaire majoritaire Société Générale en confirmant la participation du groupe à la réussite de l’opération de recapitalisation. 

Une physionomie bien orientée du titre UIB

Lors de l’AGE, M. Kamel Néji a souligné la tendance positive et le bon comportement du titre UIB sur le marché financier depuis le début de cette année : il est actuellement à 15,200 D alors qu’il était à 13,500 D le 2 janvier et 14,430 D le 7 mai 2014.

Il faut reconnaître que le titre UIB jouit d’un triple avantage pour les acteurs boursiers : liquidité, sécurité et rendement anticipé. Dès la réalisation de l’augmentation de capital le titre UIB sera valorisé à des niveaux proches des multiples boursiers des principales banques privées de la place. Le Directeur général de la banque pense fermement que le titre UIB a d’ores et déjà intégré la baisse de la valeur nominale de l’action et affirme que les résultats attendus de l’exercice 2014 seront en phase avec les prévisions, voire meilleurs.

De fortes ambitions

Il y a lieu de rappeler le parcours de cet outsider de la finance à l’ambition dévorante qui a su, au fil des années, s’ériger en leader.  Avec un business-plan ambitieux, l’UIB compte bien confirmer sa place sur le marché financier grâce à une croissance soutenue du PNB sur la période 2014-2018 de l’ordre de 10,6% par an.

Par ailleurs, l’UIB compte atteindre un ratio de solvabilité de 13,1% et un niveau de créances classées proche de 10% à fin 2014 alors que celui-ci caracolait à 47% en 2008. C’est dire que l’UIB revient de très loin. La banque s’inscrit  ainsi dans une logique de consolidation de ses fondamentaux.  Le management de l’UIB affirme que le cycle des résultats attendus à partir de l’exercice 2014 de la banque adossé à une situation du portefeuille de la banque déjà assainie, permet d’enclencher la distribution de dividendes aux actionnaires au titre de l’exercice 2014.

Un résultat net de 65 MD attendu en 2018

Le Président du Conseil d’Administration et le Directeur général, portés par la confiance des actionnaires ,sont optimistes pour ce qui est des réalisations futures de la banque dont le résultat net attendu au titre du premier semestre 2014 sera plus favorable que prévu  soit près de 27 MD ; un trend que le management de la banque compte bien maintenir en dépit d’un environnement économique peu porteur.

La banque table, en effet, sur un bénéfice net de 65 MD fin 2018. Pour ce faire,  elle veillera à accroître la résilience et l’agilité de son business-plan et parachèvera  son programme de transformation en profondeur pour dynamiser encore plus l’efficacité de son dispositif commercial et optimiser la structure de la base des coûts tout en respectant les engagements d’amélioration de la qualité des services offerts à la clientèle.

 

Ridha Lahmar    

Related posts

Affaire du complot contre la sûreté de l’État : Unimed réagit au jugement contre Ridha Charfeddine

Sousse accueille une croisière française avec 165 passagers à bord

Rencontre avec le metteur en scène Moez Gdiri :  « L’adaptation du théâtre européen nous a éloignés de notre réalité tunisienne »