Dans un communiqué publié jeudi, le ministère de l’Education a affirmé qu’il n’a appris que bien plus tard ce qui était arrivé la veille, à l’Avenue Bab El Bnat à un certain nombre de manifestants parmi les intérimaires dans les collèges et lycées, et qui revendiquent leur recrutement.
Tout en assurant qu’il n’y est pour rien, le ministère rappelle son souci de suivre les revendications des manifestants « dans le cadre d’un dialogue sérieux et responsable » et dans les limites de ce que la loi et les moyens financiers de l’Etat permettent.
La Fédération générale de l’enseignement secondaire a dénoncé de son côté les « agressions sauvages commises par les forces de l’ordre aux dépens des enseignants intérimaires qui ont manifesté de manière pacifique mercredi devant le siège du ministère pour revendiquer la régularisation de leur situation et leur recrutement ».
La Fédération a imputé au ministère de l’Education et au gouvernement la responsabilité de cette agression.
H.A.