L’équipe nationale tunisienne a démontré un niveau assez faible après s’être fait battue à deux reprises dans les deux premiers matches de la coupe du monde, Russie 2018. Et, comme prévu, les supporters n’ont pas mâché leurs mots et la presse locale a étrillé cette équipe « frileuse » compte tenu de ses lourdes défaites et de sa timide prestation lors de la prestigieuse compétition.
En dépit de la faiblesse de leur niveau, les « Aigles« , semblent être tout de même encore influencés par les mièvreries, les promesses illusoires, et les compliments fantaisistes de leur entraîneur…En tout cas, c’est ce qu’on a compris de leur comportement avec les journalistes lors de la séance d’entraînement de lundi 25 juin… « On ne parle pas avec le journaliste X… On boycotte telle radio ou telle télé… » Ainsi se comportaient certains de nos joueurs « professionnels« , pendant qu’on s’attendait à des excuses de leur part ou à des explications tangibles et convaincantes justifiant cette image fade et scandaleuse qu’ils ont donné du football tunisien.
Toutefois, les joueurs de Mâaloul, préféraient s’attendre visiblement à ce que la presse soit tendre et docile à leur égard!!! et donc on continue à se voiler la face comme ils sont habitués à le faire avec leur sélectionneur. A ce propos, ce serait bon de rappeler qu’il y a quelques temps, on nous a dit qu’on atteindra les quarts de finale, qu’on a des joueurs ayant le niveau d’Iniesta et de Xavi…le bon peuple assoiffé de joie, a naïvement cru les propos du sélectionneur national, mais il s’est réveillé finalement sur un cauchemar.
La presse quant à elle n’a fait que son travail: dévoiler les failles et les lacunes des préparations et des entraînements. L’irresponsabilité des pseudo-responsables et à leur tête le président controversé de la fédération, Wadii El Jary, qui depuis son avènement, le football tunisien va de mal en pis. Pour preuve, le contrat sibyllin de cinq ans de Mâaloul et la délégation comptant 35 individus qui s’est envolée en Russie à la charge du contribuable.
Lors de cette fameuse séance d’entraînement en préparation au match de Panama, les joueurs ont fait preuve de « professionnalisme » en s’attaquant aux journalistes rien que parce que ces derniers ont critiqué leur rendement dans les matchs. Sur la vidéo ci-dessous, on voit un Ferjani Sassi…ou le Xavi tunisien menaçant un journaliste de Hannibal TV car cette chaîne « s’est moquée » de l’équipe…et un Naguez qui n’a eu droit qu’à quelques minutes de jeu dans ce mondial tentant d’agresser un autre journaliste…et cerise sur le gâteau, le coq de la basse-cour, Nabil Mâaloul intervient finalement pour calmer ses « Aigles« . En Italie ou en Allemagne, on a vu une presse extrêmement virulente à l’égard de leurs équipes. Une presse qui dézingue des champions du monde, des joueurs qui ont du poids à l’échelle internationale! on a jamais vu un joueur « professionnel » s’attaquer au journaliste. Bien au contraire, on a vu des joueurs qui assument leur échec et qui travaillent davantage sur eux-mêmes pour améliorer leur niveau, faisant preuve d’un vrai professionnalisme.
Dans cette coupe du monde on a vu un Messi avec ses 5 ballons d’or quittant le stade les yeux baissés… On a vu un Neymar pleurant à chaudes larmes…. Les nôtres, avec une défaite de 5 à 2 osent protester contre la colère des supporters et la critique des médias…Une insolence fomentée par le laxisme d’un entraîneur qui a marqué le mondial non pas par son intelligence tactique mais par sa « piété footballistique« …un entraîneur parti en Russie pour faire le prédicateur…
Ce dernier et son équipe ont visiblement oublié qu’en tant que tunisien on a le droit de demander des comptes aux joueurs par ce qu’ils jouent au nom de la Tunisie et non pas en leurs propres noms…
[fb_embed_post href= »https://www.facebook.com/TvMsaken/videos/1765410683545651/ » width= »550″/]