Alors que l’observatoire tunisien de la liberté de la presse s’apprête à rendre public son dernier rapport ce jeudi 6 octobre, le nombre d’agressions contre les journalistes n’ont rien de rassurant.
Rien qu’entre le 1er juillet et le 30 septembre 2016, l’observatoire a enregistré 11 agressions.
Les agressions enregistrées ont tous trait à celles subies par les journalistes lors de la couverture de manifestations culturelles et les occasions religieuses dont la charge de la sécurité a été confiée aux agents de l’ordre.
Le nombre d’agressions subies par les journalistes a augmenté en septembre 2016, comparé à août 2016, où une baisse a pourtant été constatée. D’après le rapport de l’observatoire tunisien de la liberté de la presse, la majorité des agressions ont eu lieu en juillet dernier, Les journalistes se sont accrochés bec et ongles à leur droit d’accès à l’information, ce qui leur a valu des agressions verbales et, parfois, physiques.
D’un autre côté, dans son rapport, l’observatoire tunisien de la liberté de la presse s’est interrogé sur le rôle de la Haute Autorité Indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) dans la régulation médiatique. Dans ce contexte, il a appelé à combler les lacunes de l’actuel décret-loi 116.
S’agissant des points de divergence entre le décret 116 et le projet de loi relatif à la liberté de la communication audiovisuelle en cours d’élaboration, le rapport fait état des propositions d’experts dans le domaine législatif et professionnel et qui mettent en garde contre des détails dangereux menaçaznt la liberté d’expression et qui attribueraient à la HAICA des prérogatives dépassant ses compétences.