L’Union générale tunisienne de travail UGTT a dénoncé, dans un communiqué rendu public samedi 23 juillet, l’agression des manifestants de la campagne nationale contre le référendum par les forces de l’ordre.
La centrale syndicale a considéré que la violence policière perpétrée, hier 22 juillet, à l’encontre des journalistes dont le président du Syndicat national des journalistes tunisiens Mehdi Jelassi représente “un début d’une répression que certains y ont largement recouru et incité le dispositif sécuritaire pour faire taire toute voix opposante”.
L’UGTT qui a exprimé son soutien aux manifestants a appelé à libérer dans l’immédiat tous les détenus.
S’adressant au président de la République qu'elle considère comme responsable de ce “dérapage dictatorial” selon le communiqué publié sur Achaab News, l’UGTT a appelé Kaïs Saïed “à mettre fin à toute tentation répressive tout en exprimant son refus au recours à la police pour les règlements de comptes politiques”
L’UGTT a exprimé également que “les syndicalistes sont toujours mobilisés à défendre les droits de manifester, de s’exprimer et de contester considérés comme les principaux acquis des années de sacrifices et de militantisme des Tunisiennes et Tunisiens dont des milliers ont payé de leur vie”.