Agriculture : Les catastrophes naturelles et humaines creusent un trou de près de 4 mille milliards de dollars, selon la FAO

Colorful farm fields from above. Sunflower, wheat, rye and corn. Agricultural background

Un nouveau rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) met en lumière l’impact dévastateur des catastrophes naturelles et humaines sur le secteur agricole. Au cours des trente dernières années, ces événements ont entraîné des pertes de production agricole estimées à 3.800 milliards de dollars, soit une moyenne de 123 milliards de dollars par an.
Les crises sanitaires et les conflits armés, moteurs de l’agonie de l’agriculture
Ces pertes se traduisent par une perte de 147 calories par jour par personne, soit l’équivalent des besoins alimentaires de près de 400 millions d’hommes ou 500 millions de femmes chaque année. Les catastrophes naturelles, telles que les inondations, les sécheresses et les tempêtes, sont les principales causes de ces pertes. Elles ont été responsables de 70 % des pertes agricoles au cours de la période étudiée. Les crises sanitaires, telles que les pandémies, et les conflits armés ont également pesé lourdement sur le secteur agricole, avec des pertes respectives de 15 %.
Les pays en développement sont en première ligne
La Tunisie n’est pas épargnée par ces catastrophes. Le pays a été frappé par plusieurs sécheresses au cours des dernières décennies, qui ont eu un impact négatif sur les rendements agricoles. Les pertes agricoles dues aux catastrophes ont des conséquences importantes pour la sécurité alimentaire et la stabilité des communautés. Elles contribuent à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition, et peuvent entraîner des tensions sociales et politiques.
Les recommandations de la FAO
Pour faire face à ces défis, la FAO appelle à une action concertée à l’échelle internationale. Elle recommande notamment d’investir dans l’adaptation au changement climatique, de renforcer la résilience des systèmes alimentaires et de réduire la dépendance des agriculteurs aux monocultures.

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