Ahed Tamimi est à l’honneur dans ce pays qui a vu, surtout, se mêler le sang des tunisiens avec leur frère palestinien.
Ahed qui vient de passer 8 mois dans les prisons de l’occupant israélien est en visite en Tunisie à l’invitation du président de la République pour participer à la commémoration du 33è anniversaire des événements de Hammam Chott.
Invitée à Midi show sur Mosaïque fm, Ahed Tamimi (17 ans), a souligné que cette invitation a beaucoup de sens pour elle et que les peuples palestinien et tunisien restent main dans la main et c’est ce qui lui procure un moral très élevé pour poursuivre son militantisme contre l’occupant avec plus de force. Ajoutant que cette invitation confirme le fait que la cause palestinienne est toujours soutenue après le désespoir de plusieurs parties de voir un changement en Palestine occupée.
Tamimi a souligné que le président de la République lui a réitéré, en la recevant ce matin, le soutien de la Tunisie à la cause palestinienne tout en rappelant l’attaque odieuse israélienne contre Hammam Chott. L’audience a été également l’occasion de l’honorer.
Parlant du courage qui l’anime dans son combat contre l’occupant, Ahed a précisé qu’il s’agit d’un exemple du courage des enfants palestiniens qui brisent la barrière de la peur dès leur naissance pour défendre leur terre. Poursuivant, » le palestinien né courageux et capable de confronter l’occupation » mettant l’accent sur le rôle de sa famille dans le dépassement de cette peur et de se battre.
« Il ne faut pas que ma gifle à un soldat de l’occupation soit un choc pour le monde. Normalement chaque individu devrait gifler les soldats de l’occupant en tout temps et en tout lieu du moment qu’ils sont des occupants et tuent des innocents. Ce que j’ai fais est une réaction naturelle à l’encontre de l’occupant« , a-t-elle ajouté.
« Le sang des martyrs a un prix »
Dans un message à son peuple et son pays, Ahed Tamimi a promis qu’elle ne se contentera pas de défendre les prisonniers mais toute la cause palestinienne car la libération de la Palestine résoudra tous les problèmes et assuré qu’elle allait poursuivre des études de droit international pour pouvoir défendre la cause de son pays devant les instances internationales.
D’un autre côté, Ahed Tamimi a parlé des mois passés en prison et sur les conditions d’emprisonnement des palestiniennes en général précisant que « les cellules sont exiguës, sans aucune aération, sales et une réduction des repas en plus de l’installation de caméras de contrôle dans les aires ce qui limite la libertés des prisonnières.