Ahmed Chabir, ancien chef des renseignements militaires, a indiqué que les tunisiens vivent dans un paradoxe. «On déclare la guerre contre le terrorisme sans pour autant prendre les mesures nécessaires pour mener à bien ce combat» s’est-il ainsi indigné.
Présent ce soir sur le plateau de »Ness Nessma News », Chabir a expliqué que lorsque les hommes politiques parlent d’une guerre contre le terrorisme, les décisions prises doivent concerner et les citoyens et les forces sécuritaires. Toutefois, aujourd’hui seules les forces sécuritaires sont impliquées.
Par ailleurs, Chabir a indiqué que les plateaux télévisés ne doivent en aucun cas aborder des sujets en relation avec les stratégies des forces armées tunisiennes. « Tout ce qui relève des aspects techniques et opérationnels en relation avec les opérations sécuritaires revient aux établissements de l’Etat et non pas aux établissements médiatiques» a-t-il précisé.
Ahmed Chabir a affirmé que la guerre contre le terrorisme est un combat de longue haleine. Ainsi, «il faut s’attendre à de nouvelles attaques dans l’avenir car ce qui se passe actuellement en Syrie, Libye, Yémen… Pourrait y avoir lieu en Tunisie» a-t-il dit.
H.M