À l’approche de l’Aïd al-Adha, les services vétérinaires du ministère de l’Agriculture appellent les éleveurs à redoubler de vigilance pour garantir la santé des bêtes destinées au sacrifice et préserver la sécurité sanitaire des consommateurs.
Dans un communiqué publié ce samedi 3 mai 2025, ils rappellent plusieurs gestes essentiels à adopter dès maintenant. La première recommandation concerne la vaccination du cheptel contre les maladies contagieuses. Cette opération doit être effectuée selon le calendrier établi par les directions régionales de développement agricole. Bonne nouvelle pour les éleveurs : les vaccins utilisés ne nécessitent pas de période d’attente, ce qui permet une protection rapide des animaux.
L’alimentation des bêtes constitue également un point de vigilance. Les vétérinaires conseillent de répartir convenablement les rations d’aliments concentrés, tout en veillant à offrir suffisamment de fibres brutes. Cette précaution permet notamment de prévenir l’entérotoxémie, une affection intestinale grave et souvent mortelle chez les ovins.
Autre consigne : ne pas mélanger les animaux sans précaution. Il est préférable de regrouper les bêtes selon leur taille et leur âge, et d’éviter tout contact avec des animaux venus de sources inconnues, afin de limiter les risques de transmission de maladies.
Si un traitement antiparasitaire s’avère nécessaire, il doit être administré sous supervision vétérinaire, en respectant scrupuleusement les délais d’attente avant l’abattage. Cela garantit que la viande ne contiendra aucun résidu médicamenteux nuisible à la santé.
Le bien-être animal est également au cœur des recommandations. Les éleveurs sont invités à offrir aux bêtes un cadre de vie adéquat : des espaces ombragés, une alimentation saine, sans additifs chimiques, et de l’eau propre à disposition en continu.
Enfin, en cas d’apparition de symptômes suspects chez une bête, il est impératif de la séparer du reste du troupeau et de faire appel rapidement à un vétérinaire, qu’il soit public ou privé.