À deux semaines seulement de l’Aïd el Idha, les préparatifs pour cette fête sacrée ont été lancés. Le correspondant de Réalités Online s’est déplacé ce samedi 1er juin 2024 au marché de bétail de Ouerdia, situé dans la banlieue sud de la capitale, pour évaluer l’état actuel des prix et de la demande. Ce qui était autrefois un marché animé s’est transformé en un espace morose, frappé par une hausse spectaculaire des prix.
En parcourant le marché de Ouerdia, notre correspondant a observé des prix de vente exorbitants pour le bétail. Les moutons, qui se vendaient l’année dernière à environ 800 dinars, voient leur prix quasiment doublé, atteignant cette année 1500 dt et plus.
L’offre de bétail, bien que suffisante, ne parvient pas à stimuler une demande proportionnelle. Le marché, généralement bondé à cette période de l’année, est quasiment vide. Les éleveurs et les commerçants de bétail, accablés par la situation économique difficile, tentent de justifier ces hausses de prix par l’augmentation des coûts de production, y compris les aliments pour animaux et les soins vétérinaires. De plus, l’impact des conditions climatiques sur les pâturages locaux a également contribué à cette inflation.
D’un autre côté, les consommateurs, confrontés à une baisse de leur pouvoir d’achat, hésitent à dépenser des sommes aussi importantes pour l’achat de moutons. Pour beaucoup de familles, l’Aïd el Idha, qui est normalement une période de fête, devient cette année une source de stress financier.
Nous y reviendrons avec plus de détails.