Le dirigeant du Courant démocrate, Hichem Ajbouni a affirmé que son parti rejette la candidature de toute personnalité de l’ancien régime au poste de chef du gouvernement.
Intervenant vendredi sur le plateau de la « Matinale », sur Radio Shems FM, il a indiqué que le pays a besoin de changement radical et de rupture avec l’époque de Ben Ali, relevant que chaque candidature ne répondant pas aux critères retenus par Attayar sera refusée.
Ces critères sont la compétence, la vision économique, être un politicien et non un technocrate, se tenir au dessus des lobbies et des centres d’influence, et croire en la révolution et à la souveraineté des lois et législations du pays.
« Le pays a besoin d’un gouvernement apportant des solutions économiques et sociales par le biais d’hommes politiques, a-t-il martelé. En fin de compte, le courant démocrate a convenu qu’il ne sera pas contre la candidature d’Elyès Fakhfakh et Mongi Marzouk. Par ailleurs, tout le monde sait que Fadhel Abdelkafi figure dans la liste aussi bien d’Ennahdha que de Qalb Tounes. Le gouvernement doit posséder un programme et des priorités afin de sauver le pays, tombé dans une anarchie totale. Contrairement à Habib Jemli qui a reçu et écouté presque toute la Tunisie jusqu’à essuyer la dérision des gens (le verre de thé proposé à Dar Dhiafa….), le président de la République s’est voulu pragmatique en demandant aux partis des noms de possibles candidats au poste. Il sait que le chef du gouvernement est pratiquement le seul à pouvoir faire changer la situation des Tunisiens. Malgré tout, s’il n’y a pas des garanties apportées par le choix d’un futur chef du gouvernement, il serait alors préférable d’aller vers des élections anticipées ».
H.A.