C’est la Fédération des directeurs de journaux qui en a fait l’annonce dans un communiqué rendu public samedi 14 octobre 2017.
La FTDJ souligne qu’après l’hebdomadaire El Fejr et le mensuel Femmes Réalités et bien d’autres encore avant ceux-là, Akhbar Al Joumhouria se trouve contrainte, et pour la première fois depuis 27 ans, de cesser de paraître. Les raisons de cette décision étant connues par tous, le manque de moyens.
La FTDJ exprime son profond regret de voir un nouveau journal disparaître ce qui veut dire que c’est une opinion différente et une couleur intellectuelle qui disparaissent et un rétrécissement des espaces d’expression libre.
La FTDJ rappelle qu’elle a lancé depuis des années un cri de détresse mettant en garde contre le danger de disparition qui pèse sur la presse écrite (papier) tunisienne. Elle rappelle également les appels lancés aux gouvernements successifs pour prendre les mesures pouvant assurer un minimum de revenus à même d’assurer la survie de ces journaux.
La FTDJ précise que certaines décisions ont été prises aucune n’a été mise en œuvre à ce jour alors que cela ne constitue nullement une charge pour la collectivité nationale.
La Fédération poursuit en assurant que, si elle attire à nouveau l’attention sur la situation critique du secteur, appelle avec insistance à répondre rapidement aux revendications de la profession dans les plus brefs délais sans s’enliser dans leur côté technique et à les mettre en œuvre en les considérant en tant qu’engagement du gouvernement à sauver la presse écrite, à la consolider et la soutenir dans son rôle et combat pour la liberté d’expression et l’accompagnement du processus de transition démocratique et la défense de l’Etat civil et à rehausser les valeurs de la République.