L’Espérance Sportive de Tunis est sortie vaincue sur tous les plans de son après-midi cauchemardesque au stade Hamadi Agrebi de Radès à l’occasion de la demi-finale aller de la Ligue des champions.
D’abord, la partie a dû être décalée d’une heure entière en raison des accrochages entre le public sang et or et les forces de l’ordre, ce qui a nécessité le jet d’un nombre important de gaz lacrymogènes.
Le président de l’EST, Hamdi Meddeb a même dû descendre sur le terrain pour inviter son public à cesser de prendre pour cible les agents de l’ordre et de lancer les fumigènes.
En pleine flambée de la pandémie du coronavirus, la décision d’accueillir 5 mille supporters de l’EST était risquée, et les incidents d’avant-match donnent d’une certaine façon raison aux sceptiques.
Sur le terrain, le match a été complètement raté par le représentant tunisien qui s’est laissé dominer par Al Ahly du Caire, notamment au milieu de terrain. L’illustration des difficultés réside dans le but de Mohamed Cherif inscrit à la 67e minute suite à une ouverture lumineuse d’un Dieng omniprésent.
Comme l’a judicieusement noté le consultant de la radio nationale, Mongi Ben Brahim, il est permis de se demander si certains joueurs méritent leur place actuellement au sein d’une EST sans âme.
« C’est dans les grands rendez-vous que l’on reconnait les grands joueurs. Par exemple, qu’a fait au juste Anis Badri depuis son entrée en jeu à la 60e minute ? », se demande Ben Brahim.
Bref, l’EST a échappé à la fin de la deuxième mi-temps à une défaite plus lourde. Mais il y a un match retour pour se racheter.
Voici la formation alignée par Mouine Chaâbani:
Ben Cherifia- Nagguez (Derbali), Chetti, Badrane, Yaâkoubi- Coulibaly, Ben Romdhane, Benghith (Ben Khelifa)- Togui, El Houni, Abdelbassit (Badri)
H.A.