
Al Azhar
Al-Azhar, poursuit son acharnement contre la Tunisie. Cette fois c’est l’annulation de la dot qui a fait vivement réagir l’institution religieuse égyptienne.
Selon un certain Mohamed Chahat Al Joundi, la Tunisie ne cesse de violer les préceptes de l’Islam avec son intention d’instaurer l’égalité des sexes en matière d’héritage, le mariage des musulmanes avec des non-musulmans, l’annulation de la dot et la possibilité de l’attribution du nom de famille de la mère.
Le « clerc » égyptien a appelé à la nécessité de lancer des campagnes de sensibilisation pour les citoyens afin qu’ils condamnent ces « balivernes » qui vont selon ses dires à l’encontre des enseignements de l’Islam. Il a également appelé l’Etat tunisien à se référer à Al Azhar dans les questions religieuses. Par ailleurs, il a dénoncé ce qu’il a appelé « l’humiliation de la femme tunisienne » avec l’annulation de la dot et aux atteintes constantes de la Tunisie aux fondements de la religion musulmane. Dans le même contexte, ce « Cheikh » a prétendu que l’annulation de la dot nuit au mariage en tant qu’institution sociale. La Tunisie devrait, selon lui, arrêter de lancer des « Fatwas inacceptables« .
Il paraît que ce « Vatican des musulmans » autoproclamé d’Al Azhar a oublié que s’il existe aujourd’hui c’est bien grâce aux berbères tunisiens et algériens qui l’ont fondé. La Tunisie n’a pas de comptes à rendre à ces clercs égyptiens qui se prennent pour les porte-paroles des musulmans et nous n’avons rien à apprendre de ceux qui n’arrivent pas à trancher sur l’affaire de l’extrémisme, de ceux qui traitent tout musulman ayant un esprit critique de mécréant et qui, en même temps, n’osent pas traiter Daech de « mécréant« .
W.J