Voté samedi dernier, le budget de la présidence de la République, qui a augmenté de 11,9% par rapport à 2016, a suscité le mécontentement de plusieurs députés. La problème risque de s’amplifier, notamment après les observations d’Al Bawsala. De fait, l’ONG a fait part de certaines irrégularités observées pendant le vote, dans un post publié sur sa page Facebook lundi 21 novembre 2016.
Al Bawsala évoque la violation de l’article 61 de la Constitution, stipulant que le vote doit être effectué personnellement par le député, sans l’intervention d’un autre. L’ONG cite le cas de l’élue Wafa Makhlouf (Nidaa Tounes), qui a voté pour son compte et pour celui d’un collègue (photo ci-dessous). Al Bawsala parle, également, du recours au vote électronique et par levée de la main en même temps. Chose interdite par l’article 127 du règlement intérieur de l’ARP.