Alors que la situation politique dans le pays est on ne peut plus ambiguë et inquiétante, et au moment où l’on se pose la question sur l’avenir des dizaines de formations politiques éphémères et fragmentés qui sont déjà en veilleuse après le 25 juillet, les partis politiques en Tunisie poussent comme des champignons.
Après « L’Alliance nationale tunisienne » de Néji Jalloul, crée en mars dernier et « la rencontre nationale » d‘Abdellatif Mekki lancée le 1er mai, voici un nouveau parti qui voit le jour aujourd’hui, 17 mai. Il s’agit « La Mobilisation populaire » (Alhachd achaâbi), une formation politique dont le nom rappelle celle d’une coalition de paramilitaires pro-iranienne en Irak.
Ce parti se présente comme parti centriste qui s’est fixé comme objectif d’assurer le développement du pays et de défendre la civilité de l’Etat, les principes de la démocratie, la primauté de la loi et appelle à la justice et la tolérance. Aucune information n’a été divulguée sur ceux qui sont derrière le lancement de ce parti dont le siège est sis à Sfax.