Al Harak a appelé les élus du Parlement à ne pas accorder leur confiance au gouvernement de Hichem Mechichi ainsi qu’à inciter le chef de l’Etat, Kaïs Saïed à concerter avec les différents blocs parlementaires en vue de s’accorder sur un chef de gouvernement bénéficiant d’un soutien parlementaire et politique.
Dans un communiqué rendu public le 30 août 2020, le parti de l’ancien président de la République provisoire, Mohamed Moncef Marzouki a alerté sur le non respect des résultats des urnes tenant pour responsables de la détérioration du paysage politique les partis représentés au Parlement.
Al Harak a, par ailleurs, réitéré son appel à constituer un gouvernement de salut national composé de compétences partisanes et indépendantes, à accélérer le parachèvement des instances constitutionnelles à l’instar de la Cour constitutionnelle aussi bien qu’à réviser la loi électorale.
Un mois après sa désignation par Kaïs Saïed pour former un gouvernement suite à la démission d’Elyes Fakhfakh, Hichem Mechichi a annoncé, lundi 24 août 2020 au soir, son équipe gouvernementale.
Un gouvernement de compétences indépendantes constitué de 25 ministres et trois secrétaires d’Etat écartant, ainsi, les partis politiques de cette composition.
Les délais constitutionnels qui ont été accordés à Mechichi pour former son gouvernement ont pris fin le 25 août courant.
L’équipe gouvernementale sera, ainsi, soumise au vote des députés qui lui accorderont, ou pas, leur confiance, lors d’une plénière qui sera tenue le 1er septembre 2020.
Lire aussi :
Biographies des ministres proposés dans le gouvernement Mechichi (Mise à jour)