Al Harak veut amender la loi électorale

Tout comme Qalb Tounes, Al Harak a appelé à former un gouvernement d’union nationale tout en instaurant une trêve politique et syndicale afin de faciliter les réformes nécessaires dans le pays.
Dans un communiqué rendu public ce lundi 20 juillet 2020, le parti fondé par l’ancien chef de l’Etat provisoire, Moncef Marzouki a, également, préconisé l’amendement de la loi électorale afin d’assurer la stabilité gouvernementale.
Il appelle, par ailleurs, à parachever l’instauration des instances constitutionnelles notamment la Cour constitutionnelle.
Selon le même communiqué, Al Harak a relevé les fortes tensions secouant le paysage politique jugé déséquilibré exhortant l’ensemble des parties concernées à se tenir à l’écart de la discorde, des tiraillements politiques, des conflits partisans et des idéologies.
Il a été, de surcroît, question de mettre en place un programme gouvernemental clair priorisant la lutte contre la corruption et la pauvreté.
Signalons que le parti de Nabil Karoui avait appelé à la constitution d’un gouvernement d’union nationale bénéficiant d’un appui parlementaire exhortant le chef de l’Etat, Kaïs Saïed à prendre en considération les résultats des concertations précédentes.
Qalb Tounes avait, aussi, relevé l’importance de désigner la personnalité la plus apte à la primature considérant qu’elle doit être consensuelle et être soutenue politiquement.
Il est à noter que les présidents des partis politiques, des coalitions et des blocs parlementaires sont appelés à présenter leurs candidats à la présidence du gouvernement au chef de l’Etat, Kaïs Saïed, avant le 23 juillet 2020.
Rappelons que Fakhfakh avait remis sa démission à la suite de la réunion tenue, le 15 juillet courant, entre le chef de l’Etat Kaïs Saïed, le chef d’Ennahdha et président du Parlement, Rached Ghannouchi ainsi que le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi.
L’Assemblée a été informée par cette démission et son approbation par le président de la République et ce conformément aux dispositions de l’article 98 de la Constitution.
Notons aussi que cette démission a précédé, selon Saïed, le dépôt de la motion de retrait de confiance à Fakhfakh, le même jour, au bureau de l’Assemblée et qui contient 105 signatures.
Des signatures appartenant essentiellement aux députés d’Ennahdha, de Qalb Tounes, de la Coalition Al Karama, d’Al Mostakbal ainsi que de quelques élus indépendants dont l’ex-élu Tahya Tounes et ancien ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Mabrouk Korchid.
A la suite de sa démission, Elyes Fakhfakh  avait limogé des ministres nahdhaouis dont Abdellatif Mekki, Lotfi Zitoun et Anouar Maârouf.

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