Rappelons que l’Arabie saoudite et ses alliés (Emirats arabes unis, Bahreïn, Egypte et Yémen), qui accusent le Qatar de soutenir le terrorisme, ont transmis à Doha treize conditions pour une sortie de crise. Le Qatar dispose de dix jours pour obtempérer.
La liste de doléances comporte treize requêtes présentées comme indispensables au rétablissement des relations diplomatiques. Il est demandé au Qatar de limiter ses relations diplomatiques avec l’Iran, de fermer sa base militaire turque en cours de construction sur son sol ou encore de rompre ses liens avec plusieurs organisations terroristes comme les Frères musulmans, le groupe Etat islamique, al-Qaïda, le Hezbollah ou encore Fatah al-Cham, l’ex-Front al-Nosra en Syrie.
Les médias sont également visés. Le Qatar est sommé de fermer plusieurs chaines qu’il finance, en particulier al-Jazeera.