Dans un communiqué publié jeudi 18 juin, le parti Al Jomhouri (Le Républicain) a estimé que la poursuite, sans accord depuis 2018, de la déduction sur les salaires des employés, des salariés et des retraités constitue « une violation flagrante de leurs droits, les salariés et les retraités ne pouvant pas assumer à eux seuls le poids du déséquilibre financier des caisses sociales ».
Le parti a exprimé son refus de la poursuite de cette déduction, appelant le gouvernement à « rechercher une approche et un traitement alternatifs pour réformer le système social en général, et réaliser les équilibres financiers des caisses sociales dans leur ensemble aussi bien au volet structuration que gestion».
Dans le même contexte, le parti Al Jomhouri a affirmé qu’il n’y a aucun moyen pour que l’exception devienne la règle pour des mesures financières qui augmentent la difficulté du coût de la vie pour les classes moyennes et faibles, actives ou retraitées lesquelles constituent l’écrasante majorité du tissu social tunisien, à en croire ce parti.
Al Jomhouri considère à cet égard que « la contribution sociale circonstancielle et exceptionnelle a pris une nature constante et continue dans le temps, contrairement à ce qui avait été annoncé lors de son approbation en 2018, à titre temporaire, en soutien aux caisses sociales du temps du gouvernement de Youssef Chahed, finissant par durer dans le temps. Ainsi, cette contribution se poursuit actuellement avec le gouvernement d’Elyès Fakhfakh, avec l’aggravation continue de la crise des caisses sociales et de leur déficit financier ».
H.A.