Dans un communiqué, publié hier 19 avril 2015, le parti Al Massar a indiqué que la non-adoption par l’ARP du projet de loi relatif à la création du Conseil supérieur de la Magistrature dans les délais fixés par la loi transitionnelle est une flagrante atteinte à la constitution.
Al Massar a appelé les députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple à accorder à cette loi l’importance et la priorité qu’elle mérite.
Dans le même communiqué, le parti Al Massar s’est dit préoccupé du « retour de l’ancien régime » à travers les médias mais également a travers la nomination de plusieurs de ses symboles à la tête d’importants appareils de l’État.
Al Massar a en outre fustigé les dernières nominations dans les gouvernorats et à la tête des établissements publics basées sur le népotisme politique et non pas sur la compétence.
Réagissant à l’adoption par le conseil des ministres du projet de loi criminalisant l’agression contre les agents de l’ordre , le parti Al Massar a appelé à son retrait immédiat estimant qu’il s’agit d’un projet de loi répressif.
Selon lui, ce projet de loi comprend des atteintes flagrantes à la constitution et représente une menace contre les libertés individuelles et la liberté de la presse.
Dans le même communiqué, Le parti Al Massar s’est dit étonné de la rencontre entre le président de la République et le chef du gouvernement libyen de Tripoli, « allié d’Ansar Charia ». Al Massar a estimé qu’il s’agit d’une erreur politique.