Dans un communiqué publié dimanche, le Parti Al Massar (Voie démocratique et sociale) a condamné le niveau croissant de violence dans le discours politique, que ce soit à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), ou sur les réseaux sociaux qui vise en fait tout le monde: politiciens, députés, journalistes, blogueurs et syndicalistes.
Suite à la réunion de son bureau politique tenue à distance samedi, Al Massar a exprimé sa condamnation du comportement violent de l’un des députés qui a poursuivi ses attaques gratuites contre l’Union générale des travailleurs tunisiens, et tout récemment contre le président de la République, faisant là référence au député Seif Makhlouf de la coalition Al Karama.
Al Massar considère que cela ne fait qu’accroître la violence et creuser le fossé entre les institutions de l’Etat.
Le parti a également condamné l’opération de sabotage consistant à brûler une locomotive ferroviaire destinée au transport des phosphates, qu’il a qualifiée d’acte criminel contre les personnes et leurs biens, mettant en garde contre le manque de transparence et l’instrumentalisation politique de la crise.
Il a souligné la nécessité de révéler la vérité sur la mise à la retraite obligatoire de 21 cadres douaniers pour suspicion de corruption, appelant à démasquer ceux qui se trouvent derrière les récents incendies dans différentes régions du pays.
H.A.