Dimanche 29 mai, ça sera une journée exceptionnelle pour les Palestiniens d’Al Qods. Des centaines d’Israéliens participeront cet après-midi à la « marche des drapeaux », un défilé ultranationaliste à Jérusalem occupée. Il s’agit d’un rituel annuel organisé par des militants d’extrême droite israéliens où ils se rassemblent massivement pour commémorer la « réunification » de la ville sous domination israélienne.
Des actes de violence et d’agression auraient pu être perpétrés contre les Palestiniens d’Al Qods, lors de cette démonstration d’incitation à la haine incluant des insultes racistes antipalestiniennes et antimusulmanes. Une journée qui s’annonce difficile pour ces Palestiniens qui seront dans l’obligation de fermer leurs commerces par mesure de précaution.
Des groupes palestiniens ont lancé des appels pour faire face à toute incursion sur les lieux saints de la ville surtout attendu que les participants se rendraient à l’esplanade des Mosquées.
En dépit des pressions exercées sur le Premier ministre de l’entité sioniste Naftali Bennett pour annuler cet évènement à cause des grandes tensions qui secouent la région, ce dernier ne cesse d’assurer que cette marche “se déroulera selon le trajet prévu, comme c’est le cas depuis des décennies”.
Faut-il rappeler que ce rituel, marqué l’année dernière par de violences israélo-palestiniennes à Jérusalem-Est, était à l’origine d’une attaque militaire du Tsahal contre les Palestiniens de Gaza durant 11 jours. Nombreux Palestiniens sont tombés en martyr et des dizaines d’habitations sont détruites.