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Le Parti unifié des patriotes démocrates (Al Watad) a condamné dans un communiqué publié samedi 14 août l’ingérence flagrante des Etats-Unis d’Amérique et de tous les axes régionaux dans les affaires de notre pays et leur tentative d’instrumentaliser les luttes des jeunes et du peuple tunisiens en faveur de leurs agendas « rançonneurs ».
Al Watad dénonce par ailleurs les efforts de certains partis et organisations pour inviter et impliquer des forces extérieures dans les affaires intérieures de notre pays, appelant tous les mouvements de jeunesse et de lutte sociale et toutes les forces nationales progressistes à être vigilants et à coordonner leurs actions dans la défense de la souveraineté du pays et de sa décision nationale.
Il souligne que si le 25 juillet a représenté l’espoir des masses populaires face au système de corruption et d’échec dirigé par le mouvement Ennahdha et ses alliés, et une opportunité de commencer à répondre aux attentes du peuple pour améliorer ses conditions de vie et ouvrir un horizon politique démocratique qui préserve la souveraineté du pays, eh bien, le puissances régionales et internationales conduites par les Etats-Unis d’Amérique se sont empressées d’exercer des tentatives de pression pour servir leurs intérêts et ceux de leurs agents.
*Biden appelle à un retour rapide de la….démocratie parlementaire
Vendredi 13 août, la Maison Blanche a révélé le contenu du message écrit adressé par le président des Etats-Unis et remis par le conseiller adjoint à la sécurité nationale des EU au président Kaïs Saïed et le détail des discussions qui ont eu lieu lors de leur rencontre au palais de Carthage.
Dans son message, Biden a appelé à un retour rapide sur la voie de la démocratie parlementaire en Tunisie, réitérant son soutien personnel et le soutien de son administration au peuple tunisien.
La Maison Blanche a déclaré dans un communiqué que Jonathan Weiner, conseiller adjoint à la sécurité nationale a rencontré le président tunisien Kaïs Saïed vendredi, et discuté avec lui du besoin urgent de la Tunisie de nommer un chef du gouvernement et de l’affecter pour former un gouvernement capable de faire face aux crises économiques et sanitaires auxquelles la Tunisie est confrontée.
Quant à Saïed, il a insisté devant la délégation américaine qu’il ne faut pas s’inquiéter sur les valeurs de liberté, de justice et de démocratie que la Tunisie partage avec la société américaine, notant que les mesures exceptionnelles prises s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la constitution, et répondent à une large volonté populaire, en particulier à la lumière des crises politiques, économiques et sociales et de la corruption généralisée, selon un communiqué publié par la présidence de la République.
H.A.
