Le film sensationnel Barbie a été retiré des écrans en Algérie cette semaine, presque un mois après sa sortie dans le pays d’Afrique du Nord. Les cinémas à Alger, Oran et Constantine ont reçu une notification urgente du Ministère de la Culture et des Arts d’Algérie pour retirer immédiatement le film, selon 24H Algerie.
Silence inexplicable des autorités
Ni le ministère ni l’Autorité de Régulation Audiovisuelle Algérienne n’ont commenté cette directive rapportée ni fourni de justification à ce sujet. La décision survient après l’interdiction du film au Koweït et au Liban, où il a été accusé d’avoir menacé les valeurs conservatrices.
Réaction virale : Le hashtag « #IAmBarbie » émerge
Dans le pays, des voix se sont élevées contre cette annulation, créant un mouvement sur les réseaux sociaux avec le hashtag « #IAmBarbie ». Certains ont qualifié cette action de « censure » et de « sectarisme« , s’interrogeant sur la morale invoquée par les autorités lorsque celles-ci semblent tolérer d’autres contenus moins appropriés.
Critiques et controverses : Barbie, une prétendue « menace pour la moralité »
Le film Barbie a été dénoncé comme une « menace pour la moralité » par certains critiques. L’autorité de régulation audiovisuelle a récemment suspendu temporairement la chaîne de télévision privée Es Salam pour avoir diffusé « de manière irresponsable et non professionnelle des contenus allant à l’encontre des valeurs de l’islam et de la société algérienne ».
Succès mondial malgré la censure des pays arabes
Bien que Barbie n’affiche pas de contenu explicite ni de références aux droits LGBTQ+, il a suscité l’attention en raison de sa vibrance et de son message d’inclusion et d’égalité des genres, dans une région où l’homosexualité reste un sujet tabou. Le film, produit par Warner Bros., a déjà engrangé plus d’un milliard de dollars à l’échelle mondiale depuis sa sortie, témoignant de son impact et de sa popularité.